Considérant le départ d’Evo Morales comme un «pas positif», Washington a proposé à Mexico son aide pour évacuer l’ex-Président bolivien, indique l’agence Reuters sans préciser si les autorités mexicaines ont accepté cette proposition.
Les États-Unis, à qui les autorités mexicaines ont annoncé leur intention d’accorder l’asile politique au Président démissionnaire Evo Morales, leur ont offert leur l’aide pour son transport, annonce l’agence Reuters qui cite un haut représentant de l’administration américaine.
«Le Mexique a informé les États-Unis de son intention d’accorder l’asile à Evo Morales, et nous avons proposé notre soutien logistique si c’était nécessaire», a déclaré le responsable.
L’agence ne précise pas si les autorités mexicaines ont accepté la proposition.
Ce haut représentant a également indiqué que les États-Unis considéraient la démission d’Evo Morales comme un «pas positif» vers le rétablissement du calme en Bolivie.
Sur fond des manifestations déclenchées par sa réélection à la présidence le 20 octobre, Evo Morales a annoncé le 10 novembre sa démission. L’ex-dirigeant dénonce un coup d’État fomenté par ses rivaux politiques.Dans la nuit du 11 au 12 novembre, un avion militaire l’a transporté au Mexique, pays qui lui a accordé l’asile politique.
La présidente du Sénat, Jeanine Añez, s’est proclamée Présidente intérimaire.