Après avoir obtenu en avril le départ d’Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis 20 ans, le « Hirak », le mouvement de contestation inédit apparu le 22 février 2019, refuse de s’essouffler.
La mobilisation était encore massive pour ce 39e vendredi consécutif de manifestations, malgré la pluie et la grêle.
Malgré aussi la centaine d’arrestations de manifestants, militants et journalistes depuis juin, et une vague de répression des manifestations entamée peu après l’annulation, faute de candidats, d’une première présidentielle le 4 juillet.
Une centaine de journalistes se sont rassemblés ce vendredi 15 novembre, au sein de la marche, porteur d’un brassard blanc sur lequel était écrit « journaliste libre », pour dénoncer selon eux les « intimidations et menaces » contre la presse.
Certains manifestants, en colère contre la couverture de la contestation par les médias publics et certains médias privés accusés de collusion avec le pouvoir, les ont traité « d’opportunistes ». « Vous venez de vous réveiller » ont-ils accusé.