Les autorités syriennes et les Kurdes n’ont pratiquement pas progressé dans la résolution des différends, l’administration américaine a « pris soin » de le torpiller.
Cette déclaration a été faite par le président syrien Bashar al-Assad dans un entretien avec la chaîne de télévision « Russia 24 ».
Comme News Front l’avait précédemment signalé, début octobre, les troupes turques ont lancé une offensive dans le nord-est afin de vaincre les forces armées kurdes. Dans le même temps, les États-Unis, qui avaient précédemment soutenu les Kurdes, ont laissé ceux-ci à leur destin. Cela a forcé les Kurdes à demander l’aide de Damas, à laquelle ils s’étaient opposés depuis si longtemps pour faire plaisir à Washington.
Selon Assad, les États-Unis ont de nouveau intensifié leur travail avec les factions et exercent des pressions sur les militants, entravant ainsi leur coopération avec le gouvernement de la République arabe. C’est l’une des principales raisons pour lesquelles les processus de règlement pacifique du conflit sont inhibés, a déclaré le président.
Il a souligné que Damas est même prêt à accepter des membres de gangs kurdes de l’armée arabe syrienne, mais ils ne sont pas encore prêts pour cela.
« La réponse que nous avons reçue, que nous considérons comme officielle, a été qu’ils n’étaient pas prêts à rejoindre les forces syriennes et qu’ils avaient l’intention de conserver leurs armes », a déclaré Assad.
Comme le rapporte News Front, le chef du groupe armé des Forces démocratiques syriennes, Mazlum Abdi, a annoncé le retour des militants kurdes « sous l’aile » des États-Unis. Selon lui, cette décision a été précédée de négociations avec des représentants de la coalition occidentale dirigée par Washington.