Le président turc a déclaré que la décision (de reconnaissance du génocide) adoptée le 29 octobre par la Chambre des représentants des Etats-Unis avait blessé la nation turque.
« La Turquie n’a pas à s’en vouloir. Notre proposition faite à la partie arménienne sur la création d’une commission historique conjointe à ce sujet est toujours valable » a-t-il indiqué.
Le président a déclaré que c’est aux historiens et pas aux politiciens de trancher au sujet des incidents qui se sont déroulés dans des conditions de guerre il y a 104 ans.
Il a assuré la poursuite de l’engagement de la Turquie en consensus avec les Etats-Unis pour une solution permanente à la crise syrienne.
« Le partenaire le plus fiable des Etats-Unis dans la région sur cette question est la Turquie » a-t-il ajouté.
Il a indiqué qu’ils ont affirmé, avec Donald Trump, leur volonté réciproque à lutter contre les organisations terroristes qui menacent la sécurité nationale turque, avant de réitérer sa demande de mettre un terme à la présence de l’organisation
guléniste (FETO) aux Etats-Unis.