Des affrontements entre la police, l’armée et des pays favorables au président déchu Evo Morales ont fait cinq morts vendredi 15 novembre en Bolivie.
Cinq cultivateurs de coca ont été tués dans la banlieue de Cochabamba, fief politique de l’ancien président, dans le centre du pays. Toute la journée, des milliers de manifestants se sont opposés aux forces de l’ordre qui les empêchaient de se rendre dans le centre-ville.
La Commission interaméricaine des droits humains (CIDH) a confirmé les cinq décès ainsi qu’un nombre indéterminé de blessés. Elle a dénoncé dans un communiqué « l’usage disproportionné de la force policière et militaire », notamment des armes à feu pour réprimer des manifestations.