Donald Trump a gracié vendredi deux officiers de l’armée américaine qui étaient accusés de crimes de guerre en Afghanistan et réhabilité un commandant des forces spéciales de la marine américaine (Navy Seal) qui avait été rétrogradé pour les actes qu’il avait commis en Irak.
Certaines critiques estiment que cette décision pourrait affaiblir la justice militaire et laisser entendre que les atrocités commises sur le champ de bataille seraient tolérées.
« Pendant plus de 200 ans, les présidents ont fait usage de leur autorité pour accorder une seconde chance aux individus méritants, notamment à ceux qui portent l’uniforme en servant notre pays. Ces actions s’inscrivent dans la lignée de notre longue histoire »
En 2013, les procureurs accusaient Clint Lorance d’avoir illégalement donné l’ordre de tuer deux hommes à moto lors d’une patrouille dans la province de Kandahar en Afghanistan. Il a été reconnu coupable de deux chefs d’accusation de meurtre.
L’an dernier, Mathew Golsteyn, un béret vert de l’armée américaine, a été accusé du meurtre d’un Afghan lors de son déploiement dans le pays en 2010.
Edward Gallagher, ancien chef de commando des Navy Seals, était lui accusé d’avoir commis plusieurs crimes de guerre lors de son déploiement en Irak en 2017. Il était notamment accusé d’avoir poignardé au cou un prisonnier membre de l’organisation État islamique (EI). Il a été acquitté en juillet pour le meurtre du prisonnier mais a toutefois été reconnu coupable d’avoir posé pour une photographie à côté du corps.