Des hôpitaux libanais sous perfusion

Au Liban, la plupart des hôpitaux sont privés. Certains disposent de matériel dernier cri.

Mais la crise politique que connaît le pays depuis plus d’un mois menace leur fonctionnement. C’est le cas, à Tyr, dans le sud du pays, dans l’hôpital où travaille le Dr Ali al-Kouweyes.

Ici, le laboratoire d’analyses marche au ralenti. En raison de la pénurie de dollars que traverse le pays, il ne peut plus être approvisionné. Dans trois semaines, le personnel médical n’aura d’autre choix que d’arrêter les machines d’analyses sanguines.

Les caisses du gouvernement sont vides et le ministère de la Santé fait défaut dans sa prise en charge des patients.

Autre sujet d’inquiétude pour les médecins libanais : la pénurie de médicaments qui se profile. Elle pourrait notamment empêcher les soignants de traiter les malades souffrant de pathologie graves comme les cancers. Dix hôpitaux libanais ont déjà cessé de les prendre en charge.