Édouard Philippe : La «volonté» de l’exécutif de «transformer» la France est «intacte»

Édouard Philippe a assuré le 17 novembre depuis Dakar que la «volonté» de l’exécutif de «transformer» la France était «intacte», faisant valoir que si le pays restait «immobile» il serait «dans une situation dangereuse».

«On ne transforme pas pour le plaisir de transformer», a assuré M. Philippe dans une allocution devant la communauté française à Dakar.

«On transforme car si on ne transforme pas notre pays, alors il est immobile et dans une situation dangereuse. Cette volonté de transformer elle est évidemment intacte», a-t-il ajouté.

Même si sur la réforme des retraites, il a dit respecter et «prendre au sérieux» une «certaine forme de scepticisme, voire de «résistance».

Au lendemain de violences à Paris qui ont émaillé le premier week-end anniversaire des Gilets jaunes, M. Philippe s’est refusé à «revenir même s’il y aurait beaucoup de choses à dire sur la colère qui s’est exprimée dans notre pays il y a un an et qui a donné lieu à des débordements hier».Faisant la promotion de l’action gouvernementale depuis deux ans et demi, il a ironisé sur la «capacité» qu’a la France à «s’interroger sur les bonnes nouvelles».

«Nous parlons souvent de ce qui ne va pas» mais «nous sommes parfois comme empruntés, hésitant, réticents à évoquer les bonnes nouvelles quand il y en a», a-t-il ajouté avant d’égrener des indicateurs de croissances, chômage ou créations d’emplois.

«On ne va pas commencer à danser la gigue parce que pour la première fois depuis 17 ans l’industrie recréé des emplois en net», a-t-il ajouté, cité par l’AFP. «Mais on ne vas pas s’excuser non plus de ce mieux. On ne va pas non plus dénigrer», a-t-il insisté.