Ces derniers jours, le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo semble avoir atteint de nouveaux sommets dans l’effronterie et la désinformation, en continuant à calomnier le gouvernement chinois et sa politique à Hong Kong.
Dans un discours prononcé le 15 novembre à l’Institut Baker des Politiques publiques de l’université Rice, le chef de la diplomatie américaine a une fois de plus critiqué la Chine à propos de Hong Kong, affirmant qu’elle était « en contradiction » avec ses promesses au sujet du principe « un pays, deux systèmes ».
Pour information, depuis le retour de Hong Kong à la Chine, il y a 22 ans de cela, le gouvernement central chinois a toujours fidèlement appliqué le principe « un pays, deux systèmes », agissant de manière strictement conforme à la Constitution et aux lois fondamentales de la nation.
Depuis le mois de juin, le gouvernement chinois s’est au contraire montré parfaitement cohérent dans son soutien aux efforts de la Région administrative spéciale de Hong Kong (RASHK) et de la police locale pour mettre fin aux violences et rétablir l’ordre dans la ville.
Et pourtant, certains politiciens américains comme Mike Pompeo refusent toujours de reconnaître ce fait.
En fait, pour se conformer au principe « un pays, deux systèmes », le gouvernement chinois devrait selon eux renoncer à ses droits constitutionnels et à ses responsabilités souveraines sur une partie de son territoire ; à leurs yeux, l’autonomie de Hong Kong et la juridiction légitime du gouvernement central seraient mutuellement exclusives.
Il s’agit d’une déformation délibérée de la réalité. Le principe « un pays, deux systèmes » confère à Hong Kong un haut degré d’autonomie, mais cette autonomie n’existe que dans le cadre d’un seul et même pays, et aucune tentative d’érosion de ce principe ne sera tolérée.
Dans ses propos, Mike Pompeo a également évoqué la volonté de son gouvernement d’encourager un règlement « non violent » du problème de Hong Kong.
Si le gouvernement de Washington souhaite vraiment mettre fin à la violence à Hong Kong, il devrait commencer par cesser de servir de source d’inspiration aux séparatistes et aux émeutiers de Hong Kong, qui enfreignent la loi et perturbent l’ordre social par leurs actes violents.
Depuis le mois de juin, à Hong Kong, des manifestants violents ont saccagé des magasins, attaqué des policiers, bloqué des routes, incendié des gares, transformé des universités en places fortes, suspendu les cours de force, et commis plusieurs crimes horribles, en poignardant ou en brûlant par exemple ceux qui étaient en désaccord avec eux.
Mais au lieu d’encourager ces émeutiers à utiliser des moyens de protestation non violents, certains politiciens américains comme Mike Pompeo ont préféré jeter de l’huile sur le feu. Ils ont notamment rencontré Joshua Wong Chi-fung et plusieurs autres séparatistes du même acabit, ont défendu la prétendue « Loi 2019 sur les droits de l’homme et la démocratie à Hong Kong », et vont de plus en plus loin dans leur campagne de diffusion de rumeurs au sujet de Hong Kong.
Plusieurs parlementaires américains moralisateurs, dont la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi, ont même manifesté de la sympathie pour ces émeutiers fanatiques, allant jusqu’à qualifier leurs atrocités de « spectacle magnifique ». D’autres ont diffamé la police et la justice de Hong Kong, qui ne faisaient qu’appliquer la loi à la lettre. Leurs hypocrisie et leur recours constant à deux poids deux mesures ne sont que trop évidents.
La question de Hong Kong est une question interne qui concerne exclusivement la Chine, et n’admet aucune ingérence de la part de forces étrangères ; et Beijing continuera de son côté à respecter le principe « un pays, deux systèmes ».
Quant aux Pompeo, Pelosi et autres individus du même genre, la seule contribution constructive qu’ils peuvent apporter au retour de la paix et de la stabilité à Hong Kong est de cesser de calomnier la Chine, et de retirer leur main des affaires intérieures chinoises.