Le procès du président régional indépendantiste de Catalogne, Quim Torra, poursuivi pour désobéissance pour avoir refusé de retirer des symboles séparatistes d’édifices publics, s’est ouvert lundi 18 novembre à Barcelone (nord-est du royaume) dans un contexte de vives tensions dans cette région espagnole.
Le parquet réclame 20 mois d’inéligibilité à son encontre et une amende de 30 000 €.
Le tribunal mettra son jugement en délibéré à la fin de l’audience lundi. Il pourra faire l’objet d’un appel auprès de la Cour suprême qui pourra prendre plusieurs mois. Si Quim Torra est condamné et que cette condamnation est confirmée par la Cour suprême, il ne pourra plus être président de cette région du nord-est de l’Espagne.
Ce procès intervient alors que la Catalogne est en ébullition depuis la condamnation mi-octobre de neuf dirigeants séparatistes à de lourdes peines de prison pour leur rôle dans la tentative de sécession de 2017.
Les faits pour lesquels Quim Torra, un proche de l’ancien président catalan Carles Puigdemont, est poursuivi remontent au mois de mars.