Au cours d’un atelier qui va durer quatre jours, ils vont analyser les systèmes d’apprentissage informel et identifier les pistes d’amélioration à apporter à ce secteur qui représente 93% de l’économie.
Des acteurs du Togo, du Burkina-Faso et de la Côte d’Ivoire, qui interviennent dans l’apprentissage rénové dans l’économie informelle, réfléchissent sur l’amélioration de ce mécanisme au cours d’un atelier qui a ouvert ce lundi à Abidjan.
Cette rencontre, qui va durer quatre jours, vise à mettre à jour et à renforcer le développement d’une compréhension sur le modèle d’apprentissage de qualité, à analyser les systèmes d’apprentissage informel et à identifier les pistes d’amélioration.
«Ce secteur représente en Côte d’Ivoire environ 93% de l’économie. Le secteur informel nécessite donc une réelle prise en compte dans nos dispositifs nationaux de développement de compétences, notamment dans le dispositif de la formation professionnelle», a indiqué le représentant du secrétaire d’État chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, Djèdj Mel.
Il a invité les États à mettre un point d’honneur à favoriser l’apprentissage des métiers en partenariat avec le secteur productif aussi bien formel qu’informel.Pour la directrice par intérim du Bureau international du travail (BIT), Sophie De Coninck, il s’agit de faire en sorte que l’apprentissage informel puisse exploiter le maximum de ses potentialités.
«Aujourd’hui, les systèmes d’apprentissage sont très répandus dans l’économie informelle. L’amélioration du système informel ne passe pas forcément par sa formalisation mais par l’amélioration entre autres des liens avec le système formel, de l’enseignement et de la formation technique professionnelle», a-t-elle relevé.
Sophie De Coninck a aussi mentionné que les jeunes aspirent à trouver un emploi décent et de meilleures perspectives de revenus, mais un grand nombre d’entre eux se trouvent piégés dans un cercle vicieux pour fait de qualification, de productivité et de perspective de revenu.