Un Gardien de la révolution et deux Bassidji ont été tués, mardi, par des « émeutiers » près de Téhéran, selon des agences de presse iraniennes. De nombreux incidents ont lieu dans le pays depuis l’annonce d’une hausse du prix de l’essence.
Le bilan des manifestations contre la hausse du prix de l’essence s’alourdit en Iran. Trois agents des forces de l’ordreont été tués à l’arme blanche, dans la nuit du lundi 18 au mardi 19 novembre. Le décès du Pasdar (« Gardien ») et des deux Bassidji porte à cinq le nombre de morts officiellement confirmés depuis le début des manifestations. D’autres bilans parlent de six autres personnes tuées, sans préciser de source ni de détails.
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Les identités des trois agents tués ont été révélées. Il s’agit de Mortéza Ebrahimi, un officier des Gardiens de la Révolution ; les deux autres, Majid Cheikhi et Mostafa Rézaï, étaient membres du Bassidj, corps de volontaires islamistes. Des « émeutiers ont tué [les trois hommes] à l’aide d’armes blanches après les avoir encerclés dans une embuscade » tendue dans la province de Téhéran, à l’ouest de la capitale, indiquent Fars et Isna, qui citent un communiqué d’une base locale des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique. Le lieu des faits n’a pas été précisé.
Fars ajoute qu’Ebrahimi venait d’avoir « récemment » un « deuxième enfant » et que Cheikhi et Rezaï étaient âgés respectivement de 22 et 33 ans. Les funérailles des trois hommes doivent avoir lieu mercredi. Selon la télévision d’État, une « cérémonie d’adieu » pour deux d’entre eux doit avoir lieu mardi après-midi à Téhéran.
Depuis vendredi soir, de nombreuses villes d’Iran ont été touchées par des émeutes ayant éclaté quelques heures après l’annonce d’une hausse du prix de l’essence.