Après deux cas de peste pneumonique diagnostiqués dans un hôpital de Pékin, un troisième homme a contracté une autre forme de cette maladie, la peste bubonique, après avoir mangé un lièvre.
Les autorités chinoises ont annoncé lundi 18 novembre avoir diagnostiqué un cas de peste bubonique dans la région de la Mongolie intérieure, dans le nord du pays. Le patient, un homme de 55 ans, a contracté la maladie après avoir mangé un lièvre deux semaines plus tôt, indique l’agence Chine nouvelle.
28 personnes qui avaient eu des contacts étroits avec lui ont été mises en quarantaine. Aucune d’elles ne présente à ce jour de fièvre ni d’autres symptômes typiques de la maladie.Le 12 novembre, deux cas de peste pneumonique, forme plus rare, avaient été confirmés dans la même région par les médecins. Aucune association épidémiologique n’a été constatée entre les deux cas. Ils ont été hospitalisés dans un établissement du district de Chaoyang, dans l’est de la capitale chinoise qui compte plus de 20 millions d’habitants, selon l’agence de presse.
La peste pneumonique est la plus rare mais la plus virulente des formes de peste, avec une transmission possible d’une personne à l’autre via une simple toux. Son taux de mortalité peut être élevé mais un traitement aux antibiotiques est efficace s’il est administré dans les 24 heures.
Les cas de peste sont rarement signalés en Chine mais en Mongolie voisine, deux personnes en sont mortes au printemps dernier après avoir consommé des rognons de marmotte crus, un mets qui peut véhiculer la bactérie Yersinia pestis, responsable de la peste.