Une nouvelle technologie génétique censée, d’après certains scientifiques, libérer les générations futures de maladies graves, pourrait être utilisée d’ici deux ans déjà, révèle une analyse publiée dans le journal «Bioethics». Toutefois, les risques et les questionnements éthiques de ces expérimentations ont suscité des débats entre généticiens.
La naissance de bébés génétiquement modifiés pour éliminer des maladies graves serait prévue dans deux ans, révèle une nouvelle étude scientifique.
Le bioéthicien Kevin Smith, de l’Université d’Abertay Dundee (Écosse), dont les résultats ont été publiés dans la revue Bioethics, estime que la manipulation de gènes ne présente presque aucun risque et pourrait donc être utilisée sur des embryons humains.Toutefois, cette pratique reste très controversée et cela est dû à la crainte que les gènes des enfants puissent être modifiés pour d’autres causes que thérapeutiques. Ainsi, de nombreux scientifiques redoutent que cette pratique puisse être employée pour changer l’apparence de l’enfant, ouvrant la voie à l’eugénisme.
Il y a un an qu’un scientifique chinois, He Jiankui, a fait une expérimentation, grâce à laquelle, selon lui, deux bébés sont nés d’un embryon modifié pour les rendre résistants au VIH, ce qui a provoqué un tollé international. La société moderne est largement opposée aux utilisations des technologies génétiques sur les humains, selon Kevin Smith.