Le Président russe a commenté la chute de l’URSS, affirmant que ses conséquences s’étaient révélées «pires que les attentes les plus négatives». Il a aussi évoqué la fragilité de l’Union européenne.
Mercredi 20 novembre, lors du forum d’investissement «La Russie appelle!», Vladimir Poutine a commenté le discours de l’un des participants, qui a établi des parallèles entre l’effondrement de l’URSS et les difficultés internes auxquelles l’Union européenne est actuellement confrontée.
«Les résultats d’une politique économique inefficace en URSS ont également affecté la sphère politique. Il est vrai que les conséquences de la désintégration [de l’URSS, ndlr] étaient bien pire que ce que les gens pensaient, et de ce qu’ils pouvaient soupçonner dans leurs pires attentes», a déclaré le Président russe.
Le chef d’État russe a souligné un élément problématique qui pourrait être engendré par le système particulier de répartition fiscale dans l’Union européenne. Les pays d’Europe les plus avancés doivent soutenir ceux qui n’ont pas encore atteint un certain niveau de développement économique.
Or, vers 2028, certains pays de l’Europe de l’Est atteindront ce niveau et ne seront dès lors plus bénéficiaires de certaines subventions provenant du budget européen. Ils devront alors se mettre eux-mêmes à payer «comme le Royaume-Uni».
«Je ne suis pas sûr qu’ils [les pays d’Europe de l’Est, ndlr] ne penseront pas comme le Royaume-Uni», a ajouté Poutine, faisant référence au Brexit.
Cependant, le Président a rappelé qu’il est dans l’intérêt de la Russie que l’Union européenne soit préservée car, malgré diverses sanctions, «l’UE reste un important partenaire commercial et économique».