Alors que se tient à Nice un congrès international consacré aux victimes du terrorisme, une association niçoise, La promenade des anges, critique un événement qui ne donne pas suffisamment la parole aux victimes de l’attentat qui a touché la ville en 2016.
« On nous dit que c’est un congrès qui va faire entendre la voix des victimes, et puis non. On nous accorde 30 minutes en début de journée et 30 minutes en fin de journée. Voilà la place de la parole des victimes. Peut-être parce que ce qu’elles ont à apporter sur les tables rondes ne convient pas. Ce sont des choses qui fâchent. Cela n’arrange pas », estime Thierry Vimal, coprésident de l’association. Sur le plateau, les quelques minutes qu’on lui consacre ne suffise pas à Thierry Vimal pour évoquer tous les dysfonctionnements et les difficultés auxquels sont confrontés les victime de l’attentat de Nice. Il se fait l’écho de leur désarroi.