Plusieurs douzaines de missiles balistiques intercontinentaux Minuteman III à ogives nucléaires, qui devraient figurer dans l’arsenal des États-Unis, ont disparu sans laisser de traces.
Nous parlons plus exactement de 79 missiles, ce qui représente un cinquième des missiles balistiques nucléaires américain. En tentant de le comprendre, les responsables du Pentagone ont constaté que les missiles en question n’étaient pas pris en compte dans la nouvelle comptabilité. Cela n’est devenu évident qu’à la fin de la seconde étape d’un vaste inventaire du Pentagone, auquel ont participé des spécialistes de la société contractante Ernst & Young.
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Selon le département américain de la Défense, le système d’inventaire de l’armée de l’air n’est « probablement » pas suffisamment optimisé, et l’erreur pourrait venir des données sur l’emplacement de ces missiles. Entre autre, le problème mit en avant porte sur le fait que ces données ont été entrées manuellement.
Il convient de noter que ce n’est pas le premier « scandale nucléaire » aux États-Unis. Par exemple, en 2007, l’armée de l’air avait équipé l’un de ces bombardiers B-52H de six missiles de croisière AGM-129 ACM avec des ogives à hydrogène au lieu de missiles d’entraînement. L’erreur avait été décelé après seulement 36 heures.
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