Après que l’accusé Russophobe Boris Johnson ait été accusé d’entretenir des liens avec la Russie, le Premier ministre britannique a décidé de changer de rhétorique anti-russe afin de maintenir sa position dans la course électorale en cours.
Comme News Front l’a déjà signalé, les médias britanniques ont diffusé des informations selon lesquelles le Parti conservateur aurait reçu des contributions de plusieurs entrepreneurs russes sous forme de sponsoring afin de saper les notes de Johnson. Il est également allégué que la Russie serait « intervenue » lors du référendum sur la sécession du Royaume-Uni de l’UE.
Voir aussi : Le FBI a constaté des violations régulières dans le processus d’espionnage de Trump
Aujourd’hui, le Premier ministre britannique, connu auparavant pour sa rhétorique anti-russe et son soutien aux sanctions contre la Fédération de Russie, a qualifié la théorie de « l’intervention russe » de fiction, en la comparant au mythe du Triangle des Bermudes.
« Je suis sûr que les Britanniques soutiennent la sortie de l’Union européenne et l’attendent depuis trois ans et demi », a déclaré Johnson lors d’un débat télévisé, appelant les rumeurs répandues par ses opposants.
Dans le même temps, il souligne qu’il n’y a aucune information sur « l’ingérence de la Russie » dans le rapport du comité multipartite sur les activités des services de renseignement et de sécurité, auquel les procureurs se réfèrent.
Il est à noter que Boris Johnson lui-même a également utilisé le facteur russophobe dans ses discours électoraux. Ainsi, il a déjà réussi à appeler son principal adversaire du chef du parti travailliste Jeremy Corbin «un partisan de Poutine».
Assurez-vous de vous abonner à nos chaînes pour toujours être au courant des nouvelles les plus intéressantes de News-Front :
Groupe Ami FaceBook du mois : GUERRE ACTUELLE