La Copa Libertadores, une compétition qui regroupe les meilleures équipes du continent sud-américain, dévoilera son verdict ce samedi soir (21h).
Flamengo, un club brésilien, et River Plate, un club argentin, s’affrontent en finale à Lima, la capitale du Pérou. La première de l’histoire sur un match unique.
Un choc électrique lancé il y a déjà deux semaines, le 6 novembre, où les organisateurs de la Conmebol avaient décidé de déplacer la finale. Prévue à Santiago, elle a été délocalisée en raison de la crise sociale qui agite le Chili depuis plusieurs semaines. « Le choix de cette nouvelle ville hôte se base sur la proposition du gouvernement péruvien et sur les garanties de sécurité qui ont été apportées » expliquait le communiqué de l’instance sud-américaine.
Le gouvernement chilien, par la voix de la ministre des Sports Cecilia Pérez, avait pourtant garanti la semaine dernière la bonne tenue de la rencontre malgré les troubles. Mais les acteurs du match s’étaient dits inquiets, à l’image de l’entraîneur de River Plate Marcelo Gallardo, tenant du titre. « Cela m’inquiète, tout cela est très préoccupant pour le peuple chilien », avait déclaré le technicien.
Un accroc qui a bouleversé l’organisation de la finale, la première entre les deux équipes. Pour rassurer les entraîneurs, joueurs et supporters, un important dispositif de sécurité a été annoncé pour couvrir l’événement de l’année dans le monde du football sud-américain. 4 000 policiers, des hélicoptères et des drones seront déployés pour assurer la bonne tenue du match.
La police est en « alerte maximale » et « la sécurité pour la finale de la Copa Libertadores est totalement garantie », a assuré le colonel Herbert Ramos, chef de la police à Lima, alors que plus 20 000 supporters argentins et brésiliens sont attendus au stade Monumental de Lima. Il veut éviter d’assister à la violence, devenue monnaie courante dans les stades péruviens. Le 7 novembre dernier, deux personnes avaient perdu la vie dans les tribunes lors du match entre Alianza et Universitario.
Le match Flamengo – River Plate va donc bien au-delà du football, toujours à la limite. Entre correct et aberrant, passion et folie, encouragements et débordements, la finale de la Copa Libertadores promet un spectacle électrique, sur et en dehors du terrain.