Obligée de garder ses enfants, la porte-parole du gouvernement ne pourra pas participer à la marche contre les violences sexistes et sexuelles organisée ce samedi. Si elle était libre, elle le ferait car c’est «une évidence», a-t-elle confié à BFM TV et RMC.
La porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye ne participera pas à la grande marche contre les violences faites aux femmes qui a lieu le 23 novembre à Paris et dans plusieurs villes de France, a-t-elle confié sur BFM TV et RMC où elle était invitée le 22 novembre matin.
Sibeth Ndiaye a fait savoir qu’elle ne pourrait pas se rendre à la marche parisienne organisée à l’initiative du collectif Nous Toutes «car pour tout vous avouer mon mari n’est pas là donc je garde les enfants».
Lorsque les journalistes lui ont demandé si elle y aurait participé sans cet empêchement, la responsable a répondu «oui parfaitement».
«Je pense que c’est important, en tout lieu et en tout temps, de défendre les droits des femmes. Je le fais sans doute aujourd’hui de manière un peu différente de ce que je faisais quand je n’étais pas au gouvernement. Mais défiler avec des gens qui revendiquent à la fois l’égalité entre les femmes et les hommes, et qui réclament que l’on fasse mieux pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles, c’est une évidence, c’est un combat que je porte moi aussi», a-t-elle déclaré.
Près de 70 organisations, partis politiques, syndicats et associations ont appelé à participer aux rassemblements qui ont lieu ce samedi à Paris et dans toute la France. Nous Toutes a pour objectif de «faire bouger notre pays, obtenir des mesures des pouvoirs publics et en finir avec les violences sexistes et sexuelles que subissent en immense majorité les femmes et les enfants». La manifestation principale partira à 14h place de l’Opéra à Paris, pour se rendre place de la Nation. Des proches de victimes de féminicides seront en tête de cortège.