Les 207 000 électeurs de cette île de Papouasie-Nouvelle-Guinée ont commencé samedi 23 novembre à voter pour décider de l’avenir de leur territoire très riche en cuivre : indépendance ou simple autonomie renforcée, après des années de révolte sécessionniste meurtrière.
Au moins un millier de personnes se sont rassemblées à l’ouverture de cette consultation à Buka, principale ville de la région, dans une ambiance électrique, alimentée par l’espoir pour certains de devenir le plus jeune État du monde.
Les résultats de ce scrutin, qui durera deux semaines, ne sont pas attendus avant la mi-décembre. Une victoire des partisans de l’indépendance paraît prévisible, mais faute de sondages fiables, celle des partisans du maintien de l’île en Papouasie-Nouvelle-Guinée n’est pas à exclure.