Le sénateur républicain John Kennedy n’exclut pas que l’Ukraine ait pu être responsable du piratage des serveurs du Parti démocrate américain à la veille de la présidentielle de 2016.
Interrogé par le présentateur de Fox News Sunday pour savoir s’il croyait que c’était la Russie qui avait piraté les serveurs du Parti démocrate et s’était ingérée dans la course à la présidentielle américaine de 2016, le sénateur John Kennedy a admis que cela avait tout aussi bien pu être l’Ukraine.
«Je ne le sais pas, pas plus que vous. Cela pourrait être aussi l’Ukraine. Je ne dis pas que je le sais d’une manière ou d’une autre», a-t-il déclaré.
Le congressiste Lee Zeldin admet quant à lui que l’Ukraine s’est clairement mêlée à l’élection de 2016.
«Il est indiscutable que des Ukrainiens sont intervenus dans l’élection de 2016», a-t-il affirmé sur CNN.
Selon lui, des représentants de Kiev se sont attaqués au chef de campagne de Donald Trump, Paul Manafort, en diffusant une information selon laquelle son nom figurait dans les registres de comptabilité clandestine du parti de l’ex-Président ukrainien Viktor Ianoukovitch.
Précédemment, Fiona Hill, ancienne experte européenne et russe de la Maison-Blanche, avait déclaré lors des audiences au Congrès que la Russie cherchait à imposer sa version sur l’implication de l’Ukraine dans les élections aux États-Unis.L’enquête du procureur Robert Mueller n’a pas établi de collusion entre Donald Trump et la Russie. Moscou a à maintes reprises démenti toute ingérence dans les affaires intérieures d’autres pays ainsi que toutes tentatives d’exercer une influence sur les processus électoraux. Cette enquête, d’une durée de deux ans, a coûté des millions de dollars aux contribuables américains.