Des membres du Groupe de travail ukraino-américain sur la non-prolifération ont visité la zone d’exclusion de la centrale nucléaire de Tchernobyl pour inspecter la nouvelle arche de confinement mise en service en juillet pour protéger le quatrième réacteur, celui qui a été détruit au cours de la catastrophe, a indiqué lundi sur son site officiel l’ambassade des Etats-Unis en Ukraine.
L’inspection de l’arche de confinement a eu lieu dans le prolongement de la réunion du Groupe de travail, qui s’est tenue les 21 et 22 novembre à Kiev et à Tchernobyl. Des experts venus d’Ukraine et des Etats-Unis se sont rencontrés pour examiner un certain nombre de questions liées à la non-prolifération, à la contre-prolifération, au contrôle des exportations stratégiques et à la sécurité des frontières.
L’ambassade des Etats-Unis en Ukraine a salué le nouveau dispositif de confinement, le qualifiant de « réalisation sans précédent en matière d’ingénierie de l’énergie nucléaire ».
La construction de l’arche a débuté en 2012, pour un coût total de 1,5 milliard d’euros.
D’une longueur de 162 mètres, d’une hauteur de 108 mètres et d’un poids total de 36 000 tonnes, l’arche recouvre le premier sarcophage de confinement, un dispositif construit à la hâte l’année de l’accident et déjà dépassé. La durée de vie de l’arche est de 100 ans.
La centrale nucléaire de Tchernobyl est située à 110 km au nord de Kiev, la capitale de l’Ukraine. Le 26 avril 1986, une puissante explosion a déchiré le réacteur n°4 de l’usine. A la suite de l’accident, de vastes territoires appartenant maintenant à l’Ukraine, à la Fédération de Russie et à la Biélorussie ont été exposés à une contamination radioactive.