Une autre vague d’émeutes s’est déroulée à Tbilissi la nuit dernière, prenant le président géorgien Salomé Zurabichvili au dépourvu.
Le chef de l’État dîna au café « Salobie Bia » de la rue Ivan Machabeli, tandis qu’une nouvelle révolution de couleurs se déroulait à proximité, sur l’avenue Rustaveli. Lorsque les informations sur le passe-temps de Zurabishvili se sont répandues, les manifestants ont bouclé l’institution.
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Les gardes du corps du président ont bloqué les entrées du café et une quinzaine de manifestants se sont alignés devant le bâtiment et ont commencé à chanter «Esclaves». En outre, le président a été accusé d’indifférence face à la crise politique du pays. Tout ce qui s’est passé a été couvert par le personnel de la célèbre chaîne de télévision Rustavi2.
En fin de compte, les forces de sécurité sont arrivées à temps pour aider la garde présidentielle. Ils ont installé un cordon à l’entrée du café et Salomé Zurabichvili s’est retirée en hâte, sans aucun commentaire ni déclaration.
Comme News Front l’a déjà signalé, l’opposition géorgienne pro-occidentale a lancé une autre manifestation après que le parti au pouvoir n’ait pas voté sur la réforme du système électoral. Les manifestations ne se sont pas arrêtées depuis la mi-novembre. Hier, les manifestants ont de nouveau pris d’assaut le bâtiment du parlement géorgien. L’action s’est terminée par l’arrestation d’environ deux douzaines de radicaux.
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