Téhéran s’est exprimé pour une réforme du droit de veto au Conseil de sécurité

L’ambassadeur d’Iran aux Nations Unies, Majid Takht-Ravanchi, a averti que le Conseil de sécurité des Nations Unies était confronté à une crise de légitimité et de crédibilité qui devait être résolue au moyen de réformes.

Lors d’une réunion du Conseil de sécurité à New York lundi, M. Takht-Ravanchi a critiqué la structure du Conseil, soulignant qu’elle devait être élargie de manière équilibrée.

L’envoyé iranien a noté que sur le plan géopolitique, les 15 membres du Conseil sont principalement dominés par les pays occidentaux, dont trois disposent d’un droit de veto.

C’est alors que, sur le plan géographique, le Groupe des États d’Europe occidentale et autres (WEOG) est surreprésentées et que les principales régions sont peu représentées en nombre et disposent de moins de droits et de privilèges en termes de droit de veto ou de membres permanents, a-t-il ajouté.

À ce jour, un tiers des membres de l’ONU n’ont jamais trouvé la possibilité de devenir membre du Conseil, alors que 20 pays ont chacun servi entre 10 et 22 ans dans cet organe.

Takht-Ravanchi a appelé à remédier à cette disproportionnalité et injustice en prenant des mesures telles que limiter les chances de ceux qui ont servi plus, et offrir davantage d’avantages à ceux qui n’ont jamais servi au Conseil ou moins de fois.

Cela est essentiel pour garantir l’égalité des chances pour tous les États de devenir membre du Conseil, ainsi que pour empêcher la domination d’un certain groupe régional ou géopolitique sur le Conseil, selon lui.

Les réformes du Conseil devraient faire en sorte que ses membres prennent leurs décisions non pas en fonction de leurs intérêts nationaux, mais en fonction des intérêts communs de tous les membres de l’ONU, a insisté le diplomate iranien.