L’Europe aurait tenté de reproduire illégalement des armes russes

Des fabricants d’armes européens et asiatiques auraient tenté de reproduire illégalement les fusils de haute précision russes ORSIS, via une production clandestine, selon le directeur de l’entreprise «Promtechnologia».

Le directeur général de l’entreprise Promtechnologia, Vladimir Zobine, a révélé mercredi 27 novembre que des fabricants d’armes européens et asiatiques avaient tenté de copier illégalement, sans pour autant y parvenir, les fusils russes de haute précision de la marque ORSIS.

«Tous les fusils ORSIS sont conçus par nos développeurs. Depuis 10 ans, nous avons été confrontés à des tentatives d’imitation de nos produits par certains pays, y compris des pays européens et asiatiques, mais à chaque fois, ils se sont heurtés à des barrières technologiques insurmontables», a-t-il déclaré.

Toujours selon Zobine, d’anciens d’employés d’ORSIS ont essayé de créer leurs propres sites de production, violant les accords de non-divulgation qu’ils avaient signés.

«Toutes leurs tentatives se sont terminées par une faillite, les machines ont été mises en vente et nombre d’entre eux ont été placés devant leurs responsabilités. Certains persévèrent dans leurs efforts, mais seront bientôt également placés devant leurs responsabilités», a-t-il ajouté.

L’entreprise «Promtechnologia» a lancé en 2011 le développement de fusils de haute précision ORSIS, destinés à la chasse et au sport. Le modèle T-5000 est néanmoins utilisé par les services de protection et la garde nationale russes. L’usine ORSIS, située à Moscou, conçoit et fabrique sur place tous les composants de ses fusils.