Un tête-à-tête entre le Président russe et son homologue ukrainien pourrait avoir lieu à Paris le 9 décembre à l’occasion d’une rencontre quadripartite au format Normandie, a annoncé devant des journalistes Youri Ouchakov, conseiller de Vladimir Poutine, le 27 novembre.
Vladimir Poutine et Vladimir Zelensky pourraient se parler seul à seul à Paris où une rencontre quadripartite au format Normandie se déroulera le 9 décembre, a déclaré le conseiller du Président russe Youri Ouchakov aux journalistes le 27 novembre.
«Je pense que c’est là où cela mène, à organiser un rendez-vous séparé», a notamment dit M.Ouchakov.
Sergueï Lavrov a lui aussi commenté la rencontre au format Normandie dans la capitale française. S’exprimant devant des étudiants de l’Académie diplomatique du ministère des Affaires étrangères à Bichkek, au Kirghizistan, ce 27 novembre, il a déclaré que, lors de cet événement, Vladimir Zelensky devrait présenter sa vision du règlement de la crise en Ukraine. Il s’agira, entre autres, du statut spécial de la région du Donbass qui expire le 31 décembre.
«Je pense que le Président Zelensky devrait y détailler comment il voit personnellement ses actions visant à réaliser les accords de Minsk, parce qu’ils n’ont pas d’alternative. Tous nos partenaires, l’Union européenne, les États-Unis et plusieurs d’autres, en parlent», a souligné le chef de la diplomatie russe.Le 15 novembre, l’Élysée a annoncé qu’une rencontre quadripartite au format Normandie aurait lieu le 9 décembre à Paris. La présidence française a déclaré espérer que le sommet permettrait «d’ouvrir une nouvelle séquence de mise en œuvre des accords de Minsk». Le cabinet des ministres allemand a confirmé qu’Angela Merkel participerait à l’entrevue. L’entourage de Vladimir Zelensky a également confirmé sa présence. Selon le porte-parole de Vladimir Poutine, le chef d’État russe y prendra aussi part.
Se prononçant le 14 novembre à l’issue du sommet des BRICS, le Président russe a souligné le besoin de prolonger le statut spécial de la région du Donbass, qui expire le 31 décembre. Selon Vladimir Poutine, c’est la condition sine qua non pour une discussion fructueuse au format Normandie.