FNI : Paris s’intéresse à la proposition de Poutine

Compte tenu du fait que le Traité sur l’élimination des missiles à portée intermédiaire et à courte portée a cessé d’exister, grâce aux efforts de Washington, le dirigeant russe Vladimir Poutine a proposé d’interdire le déploiement de ce type d’armes en Europe, ce qui a déjà trouvé une réponse au sein de l’UE.

Comme News Front l’a signalé précédemment, afin de maintenir la stabilité mondiale, le président russe a envoyé des lettres à des pays clés d’Europe et d’Asie avec une proposition tendant à discuter d’un moratoire sur le déploiement de missiles précédemment soumis au traité FNI. L’Alliance de l’Atlantique Nord a ensuite annoncé que la lettre avait été reçue, mais elle avait refusé d’en discuter.

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Néanmoins, la proposition du dirigeant russe intéressait le président français Emmanuel Macron, prêt à débattre de l’introduction de restrictions.

Selon la publication « Frankfurter Allgemeine » du 23 octobre, le président français aurait répondu à son homologue russe en proposant d’étudier la question en détail et d’examiner le travail sous un format bilatéral et élargi.

L’accord sur l’élimination des missiles à portée intermédiaire et à courte portée a cessé d’exister le 2 août à la suite de la procédure engagée par Washington. Les États-Unis ont accusé la Russie de « violer » le traité FNI lors de la création du missile 9M729. Depuis 2014, l’administration américaine a affirmé que les paramètres du missile allaient au-delà des limites permises par l’accord. Ce sont ces accusations que Donald Trump a utilisées l’automne dernier lorsqu’il a annoncé la fin du traité FNI. De nombreux pays, y compris les alliés des États-Unis, se sont opposés à une telle initiative. La Russie a également appelé à une solution constructive et a même convoqué un briefing international pour démontrer les caractéristiques du missile 9M729, réfutant des accusations sans fondement. Toutefois, les États-Unis et les autres pays de l’OTAN ont ignoré l’invitation. À la fin, les États-Unis ont « gagné ».

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