Dans la nuit du 28 novembre, une clôture en métal est apparue près du bâtiment du parlement géorgien au centre de Tbilissi afin que les manifestants ne puissent pas se rapprocher des portes de l’institution.
Pendant ce temps, il y a eu un affrontement près de ce même parlement, où l’opposition a de nouveau essayé de bloquer toutes les entrées et d’organiser des «corridors de honte» pour les membres du parti au pouvoir, « le Rêve géorgien », trois militants d’organisations de jeunesse ont été arrêtés.
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Les détenus ont rapidement été libérés, mais ils ont été emmenés par la police dans un autre quartier de la capitale géorgienne.
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Les députés du « Rêve géorgien » ont quand même réussi à pénétrer dans le bâtiment sous la protection de la police pendant que les manifestants leur scandé dessus.
Les manifestants n’ont pas pu franchir la barrière du Parlement. Vazha Siradze, le chef de la police de Tbilissi, a averti que seuls les députés et certains membres du personnel seraient autorisés à pénétrer dans le bâtiment.
Dans une déclaration spéciale, le président du Parlement, Archil Talakvadze, a remercié la police pour « les efforts déployés pour assurer le travail de la plus importante autorité gouvernementale du pays ». Le président du conseil politique du parti, Nikanor Melia, du « Mouvement national unifié » (MNU), a répondu que « c’est une honte pour les autorités » qu’elles « sont forcées de construire des clôtures pour empêcher une manifestation pacifique ».
À son tour, Saakashvili considère la clôture comme le «nouveau mur de Berlin».
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