Au lendemain d’une journée meurtrière en Irak, le Premier ministre irakien Adel Abdel Mahdi a annoncé, vendredi 29 novembre, qu’il allait présenter sa démission au Parlement.
Dans un communiqué, ses services précisent que sa décision est une réponse directe à un appel au changement lancé dans la matinée par le grand ayatollah Ali al Sistani.
Ce dernier a appelé, dans son sermon du vendredi, le Parlement irakien à retirer sa confiance au gouvernement. Figure tutélaire de la politique, Ali al Sistani, qui soutient les revendications des manifestants, a appelé à de multiples reprises le gouvernement à la « retenue ». Les violences de jeudi semblent donc avoir changé la donne.