Washington demande plus d’argent à Séoul sans pour autant arrêter la crise dans la région

L’administration américaine pourra accuser à haute voix le président de la RPDC Kim Jong-un d’une nouvelle crise coréenne, mais ce sera une consolation insignifiante, étant donné que Washington n’est absolument pas prêt pour un tel scénario.

Ceci est indiqué dans un article de la publication américaine « The Washington Post ».

L’ultimatum de Pyongyang expire à la fin de 2019. Après cela, la Corée du Nord se retirera des négociations avec les États-Unis. Tout cela n’affectera pas la stabilité de la région. Pire encore, le gouvernement américain ne pourra pas s’opposer à cela.

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Mais Washington n’a pas manqué l’occasion d’en profiter pour demander plus d’argent à ses partenaires. De Séoul, les États-Unis veulent augmenter le coût du maintien des troupes américaines jusqu’à environ 5 milliards de dollars par an. L’auteur de l’article admet que de telles pressions sont une insulte pour les dirigeants sud-coréens, car les États-Unis repoussent les manœuvres militaires communes déjà réduites et ne font rien pour empêcher le retrait de la RPDC des pourparlers de dénucléarisation.

« Kim sera coupable de la prochaine crise nord-coréenne, et ce n’est pas rassurant de devoir se préparer à un tel scénario », indique l’article. « Les États-Unis doivent protéger les alliances dont nous dépendons, pas les attaquer. » C’est la seule vraie manière. « 

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