Donald Trump a déclaré lors d’un point presse avec Jens Stoltenberg que les États-Unis avaient le pétrole syrien et qu’ils pouvaient faire ce qu’ils voulaient avec.
Donald Trump a déclaré que les États-Unis avaient le pétrole syrien et pouvaient faire ce qu’ils veulent avec, lors d’un point de presse avec le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg, avant le début du sommet du 70e anniversaire de l’Otan à Londres.
«Nous avons le pétrole, et nous pouvons faire ce que nous voulons avec», a-t-il déclaré au sujet du nord-est de la Syrie, où des soldats américains sont déployés sur les sites des puits de pétrole.Lors du même entretien, le Président américain s’en est pris à Emmanuel Macron et à la France, qualifiant d’insultantes les récentes déclarations de son homologue français qui avait attribué une «mort cérébrale» àl’Otan.
Selon lui, Paris semble être en train de rompre avec l’Otan bien que «personne n’ait autant besoin de l’Otan que la France».
Les dirigeants des pays de l’Otan se réunissent les 3 et 4 décembre à Watford, près de Londres, pour le 70e anniversaire de l’alliance.
Près de 90% de la production syrienne de pétrole est concentrée sur la rive est de l’Euphrate qui était auparavant un bastion et la principale source de revenus de Daech*. Le lendemain de la mort du leader de l’organisation terroriste Abou Bakr al-Baghdadi, survenue le 27 octobre 2019, le chef du Pentagone Mark Esper a déclaré que les militaires américains assureraient la protection des champs pétrolifères syriens.
Dans les jours qui ont suivi, le Président Trump a admis devant les journalistes que l’objectif des États-Unis en Syrie était de garder le contrôle du pétrole.Pour sa part, le porte-parole du ministère russe de la Défense Igor Konachenkov a accusé les États-Unis d’organiser la contrebande de l’or noir syrien sous la protection de leurs militaires.
*Organisation terroriste interdite en Russie