Miodrag Zarkovic, journaliste et réalisateur serbe qui s’est rendu au Donbass en qualité d’observateur international, a déclaré qu’il partageait en grande partie la position de la République populaire de Donetsk quant à la modification de la séquence d’exécution des paragraphes des accords de Minsk. Par ailleurs, il demande instamment de rappeler que les accords de Minsk sont maintenant constamment violés par Kiev.
«Je pense qu’il est inacceptable de rendre la RPD et la RPL otages de l’Accord de Minsk dans une situation où l’Ukraine ne le respecte pas. Avec ce positionnement, lorsqu’une des parties ne ressent pas l’obligation de respecter le contrat, l’autre se trouve dans une position difficile si son comportement est évalué du point de vue de ce même contrat. En aucun cas, je voudrais demander à la RPD et à RPL de violer les accords de Minsk, mais je ne voudrais pas qu’ils soient « piégés », du fait que les opposants commettent des actes qui minent les fondements de ce document « , a déclaré M. Zarkovich.
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«Les RPD et RPL ont gagné leur liberté grâce à la guerre à laquelle ils ont été forcés», a rappelé le journaliste serbe. « Et ce fait est un facteur géopolitique clé qui sera étudié à l’avenir plus que tout document juridique. »
Midorag Zarkovic a rappelé l’expérience serbe dans des situations politico-militaires similaires.
«Le bombardement de la Yougoslavie a pris fin avec la résolution 1244 des Nations unies. Depuis lors, la Serbie a strictement respecté tous les paragraphes de cette résolution. La même chose est faite par les pays qui respectent l’intégrité territoriale de la Serbie, en particulier la Russie. Mais d’autre part, il y a aux États-Unis des Albanais du Kosovo et leurs patrons, dont la position ne correspond en aucune manière à la résolution 1244. Lorsque les forces de sécurité serbes ont quitté la région, elles ont détruit tout ce qui avait été discuté à l’ONU. Par conséquent, aujourd’hui, malheureusement, l’État serbe du Kosovo n’a pas la moindre ombre quant à ce qu’il aurait dû être. En regardant en arrière depuis 20 ans, nous pouvons affirmer qu’en suivant scrupuleusement la résolution 1244, nous avons transféré le contrôle de la situation au camp adverse, ce qui a coûté cher aux vies des Serbes du Kosovo-Metohija », a averti le journaliste serbe.
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Miodrag Zarkovic pour la rédaction serbe de l’agence « News-Front »