Lors d’une réception à Buckingham Palace, en marge du sommet de l’Otan, Emmanuel Macron, Justin Trudeau, Boris Johnson et Mark Rutte ont été filmés pendant un apéritif alors qu’ils semblaient se moquer de Donald Trump. Ils auraient critiqué sa «conférence de presse de 40 minutes» et la réaction atterrée de son équipe.
Les Premiers ministres canadien, britannique et néerlandais, Justin Trudeau, Boris Johnson et Mark Rutte, ainsi que le Président Macron ont été filmés dans les salons de Buckingham Palace en marge du sommet de l’Otan. Les quatre hommes semblent être en train de se moquer de Donald Trump, sans ouvertement le nommer. C’est en tout cas ce qu’affirme le journal télévisé canadien Power & Politics, qui a partagé la séquence de 25 secondes sur Twitter.
.@JustinTrudeau, @EmmanuelMacron, @BorisJohnson and other VIPs shared a few words at a Buckingham Palace reception Tuesday. No one mentions @realDonaldTrump by name, but they seem to be discussing his lengthy impromptu press conferences from earlier in the day. (Video: Host Pool) pic.twitter.com/dVgj48rpOP
— Power & Politics (@PnPCBC) December 3, 2019
«Il était en retard car il a pris 40 minutes pour sa conférence de presse», lance Justin Trudeau au groupe. Avant d’ajouter, sourire aux lèvres: «Tu as vu son équipe, complètement abasourdie?»
En effet, Donald Trump s’était adressé aux journalistes pendant plus de deux heures le 3 décembre lors d’une conférence de presse sur l’Otan, ce qui fait l’objet de la discussion de ces dirigeants.
Emmanuel Macron prend aussi la parole dans ce court extrait mais ses propos sont inaudibles.
Le lancement de ce sommet du 70e anniversaire de l’Otan s’est déroulé mardi 3 décembre dans un climat particulièrement tendu dominé par les passes d’armes découlant des déclarations récentes d’Emmanuel Macron jugeant l’Alliance en «mort cérébrale».
Le Président américain n’a pas caché son mécontentement contre ces déclarations. Ces propos sont «très insultants» et «très méchants», a soutenu Donald Trump, selon qui «personne n’a plus besoin de l’Otan que la France».Lors d’un point presse avec le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg, Donald Trump a déclaré que les États-Unis avaient le pétrole syrien et qu’ils pouvaient en faire ce qu’ils voulaient.