Christophe Castaner a finalement admis devant les médias qu’il y avait pu avoir «des fautes» dans l’usage du LBD ou des grenades de désencerclement. Il en a profité pour faire passer un message aux policiers de France concernant leur utilisation, dont il ne remet cependant pas en cause le bien-fondé.
«Il y a pu voir des fautes, quand il y a des fautes, il y a des enquêtes, elles sont ensuite clôturées et mises à disposition de la Justice.»
Christophe Castaner finit par l’admettre. Interrogé ce mercredi 4 décembre par Jean-Jacques Bourdin sur l’usage des grenades de désencerclement et sur le LBD, le ministre de l’Intérieur a finalement avoué qu’il y avait pu avoir «des fautes», bien qu’il martèle que «ces dispositifs sont des moyens de défense déjà utilisés et très encadrés pour protéger nos policiers».
Mais le premier flic de France en a profité pour leur adresser un message quant à l’usage de ces dispositifs:
«Puisque je suis à ce micro, j’en profite pour rappeler vraiment toutes les forces de sécurité intérieure à l’usage adapté et réglementaire de cette force.»
Une force inadaptée, des fautes qui amènent à l’ouverture d’enquêtes. Selon M. Castaner, ce sont au total 330 enquêtes qui ont été confiées à l’IGPN depuis le début du mouvement des Gilets jaunes. Mais le ministre de l’Intérieur a tenu à comparer ces enquêtes avec les 55.000 manifestations passées, où les forces de sécurité ont subi des violences systématiques et extrêmement violentes, rappelant que l’on :
«n’est pas dans un combat entre deux bandes. La police et la gendarmerie sont les seules dans ce pays habilitées à utiliser la force pour protéger les Français et protéger les Institutions.»