Lors de son déplacement en Afrique, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a assuré le continent du ferme soutien de l’Europe.
Elle effectué sa première visite à Addis Abeba, depuis sa prise de fonctions.
« J’espère que ma présence à l’Union africaine (UA) pourra envoyer un fort message politique, parce que le continent africain et l’Union africaine comptent pour l’Union européenne et la Commission européenne », a déclaré Mme von der Leyen, après avoir rencontré le président de la commission de l’UA, le Tchadien Moussa Faki Mahamat.
« Pour nous, pour l’Union européenne (UE), vous êtes plus qu’un voisin », a ajouté l’ancienne ministre allemande de la Défense, en poste depuis le 1er décembre, à l’issue de cette rencontre au siège de l’UA.
Mme von der Leyen, qui veut faire de l’Europe le premier continent neutre sur le plan climatique d’ici à 2050 et doit présenter le 11 décembre un « Pacte vert », a estimé que l’Afrique et l’Europe pourraient collaborer à la lutte contre le réchauffement.
« Vous ici, sur le continent africain, comprenez mieux que quiconque le changement climatique », a-t-elle déclaré.
Les deux dirigeants ont évoqué les questions migratoires et sécuritaires. « Je ne suis pas là pour présenter un quelconque grand plan pour l’Afrique. Je suis là avant tout pour écouter », a cependant souligné Mme von der Leyen.
« Honnêtement, je n’ai pas toutes les réponses à ces défis, mais je suis convaincue qu’ensemble nous pouvons trouver les réponses », a-t-elle ajouté, pendant que M. Faki appelait à une mobilisation internationale accrue pour contrer les menaces sécuritaires, notamment le terrorisme.