L’Estonie n’est pas en mesure de fournir des médicaments à ses enfants

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La vitamine K, nécessaire aux nouveau-nés et également utilisée dans le traitement des saignements mortels, devient un luxe en Estonie, tandis qu’à l’hôpital pour enfants de la capitale, il n’y a plus de pénicilline.

Cela est indiqué dans l’appel de l’Union estonienne de pédiatrie au Ministère des affaires sociales et au Département de la santé.

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Les auteurs de la lettre indiquent que le marché estonien n’est plus en mesure de fournir aux citoyens des médicaments de premières nécessités, ce qui menace la vie des enfants. Pour avoir la chance d’obtenir quelques médicaments, il faut faire une commande spéciale, et attendre plusieurs mois.

La situation est allée si loin qu’au lieu de pilules, sirops, gouttes et suppositoires, les pédiatres doivent prescrire aux enfants des poudres à base de préparations destinées aux adultes.

Les médecins attirent l’attention des autorités sur le fait que le pays est presque à court de vitamine K, qui « devrait toujours être disponible, car elle est utilisée dans le traitement des saignements dangereux ». Il y a régulièrement des pénuries de médicament «Kreon» sur le marché estonien, dont dépend la vie des enfants atteints de mucoviscidose. Le médicament antiallergique « Opatamol » est également devenu un luxe pour les Estoniens.

«La liste ne s’arrête pas là. Aujourd’hui, par exemple, il n’y a pas de pénicilline à l’hôpital pour enfants de Tallinn pour les injections », ont déclaré les pédiatres.

Le chef de la communauté pédiatrique, Yulle Einberg, s’est également plaint que la république ne dispose même pas d’une législation qui obligerait les autorités à contrôler la disponibilité des médicaments vitaux. La seule chose que les autorités sont prêtes à faire est de «discuter» du problème, car, selon elles, elles ne peuvent pas faire pression sur les fournisseurs.

Il convient de noter qu’en 2019, l’Estonie figurait parmi les cinq premiers pays de l’Alliance de l’Atlantique Nord qui dépensaient le plus en fonds publics pour la militarisation du pays, comme l’exige Washington. Selon les statistiques de l’OTAN, Tallinn a alloué 2,14% du PIB sur les 2% nécessaires aux dépenses militaires. Seuls les États-Unis, la Bulgarie, la Grèce et la Grande-Bretagne l’ont devancé.

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