L’émission « Saturday Night » a parodié Macron dans le décor d’une «cafétéria de l’Otan» (Vidéo)

Une affiche «destituez-moi» collée dans le dos du Président américain et autres blagues propres aux établissements scolaires. C’est dans le décor d’une «cafétéria de l’Otan», qui rappelle celui d’une école, que l’émission Saturday Night a parodié Macron, Trudeau et Johnson en train de se moquer de Trump.

La vidéo d’Emmanuel Macron, Justin Trudeau et Boris Johnson, dans laquelle ils se moqueraient de Donald Trump, a inspiré l’émission populaire américaine Saturday Night qui en a fait une parodie. L’épisode a été diffusé le 7 décembre, quelques jours après la publication de la vidéo.

L’acteur d’Ant-Man, Paul Rudd, incarne le Président français. Alec Baldwin joue Donald Trump. Jimmy Fallon et James Corden se glissent respectivement dans la peau des Premiers ministres canadien, Justin Trudeau, et britannique, Boris Johnson.

La scène se déroule le jour du sommet à Londres dans une «cafétéria de l’Otan». Les protagonistes arrivent tour à tour sur scène avec un plat traditionnel: un dessert français, des cheeseburgers et de la «poutine» canadienne.

Le décor rappelle celui d’une cafétéria américaine, où règne souvent une atmosphère bon enfant. Les trois «mauvais garçons», comme ils se surnomment eux-mêmes, s’installent à une table et commencent à tourner en dérision la longueur de la conférence de presse du Président américain. Lorsque ce dernier arrive, ils refusent de lui faire une place, expliquant qu’ils avaient «promis une place à la Reine».

Puis ils évoquent «une soirée à Buckingham». Trump manifeste son souhait de s’y rendre, mais Boris Johnson lui répond:

«Tu préfères les jeunes femmes, et il n’y aura que l’épouse de Macron.»

Les «mauvais garçons» remarquent ensuite Angela Merkel assise à une table voisine et l’invitent à les rejoindre.Et lorsque Trump tourne le dos, une affiche portant l’inscription «Destituez-moi!!!» apparaît, scotchée à son dos par Boris Johnson.

À la fin de la séquence arrive «Melania Trump» qui, empruntant l’accent de la Première dame des États-Unis, prononce un discours qui dénonce le harcèlement, entre autres contre le Président américain.