Selon un sondage du Reagan Institute, la Russie n’est plus le premier ennemi des États-Unis. C’est la Chine qui lui a «arraché la palme». Le nombre d’Américains pour lesquels la Russie est un allié a en outre augmenté.
Alors que la Russie est considérée comme un ennemi par 71% des Américains, la part de ceux l’estimant être un allié est passée de 19% en 2018 à 28% en 2019, constate le Reagan Institute via un sondage annuel d’opinion publique.
La Chine est considérée comme le pays présentant la plus grande menace par le plus grand nombre d’Américains (28%). La Russie la suit de près avec 25%. Dans le sondage de 2018, elle était en tête de liste avec 30% et la Chine en deuxième position avec 21%.La Chine et la Russie sont suivies par la Corée du Nord (14%), l’Iran (9%) et l’Irak (5%). 4% des Américains se considèrent «eux-mêmes» comme la plus grande menace pour les États-Unis.
Davantage de personnes (24%) sont préoccupées par le fait que la Russie serait à l’origine de cyberattaques perpétrées contre les États-Unis que par son aide à des pays «voyous» comme l’Iran (21%), ou par sa prétendue ingérence dans les élections américaines (20%).En ce qui concerne la Syrie, où la Russie est impliquée, une faible majorité d’Américains disent approuver le retrait des troupes américaines de ce pays (51%).
Le sondage a été réalisé par le Reagan Institute fin octobre 2019 auprès d’un millier d’habitants, la marge d’erreur statistique étant de 3,1%.
Selon un sondage publié par le centre russe d’étude de l’opinion publique Vtsiom le 18 novembre, la majorité absolue des Russes (85%) perçoivent les actuelles relations russo-américaines de manière négative. 52% les qualifient de «tendues», 20% de «froides» et 13% «d’hostiles».