Recep Tayyip Erdogan s’est félicité de ce que ses entretiens avec Vladimir Poutine soient ouverts et francs, et que Donald Trump dise «de manière claire ce qu’il pense», tout en constatant que l’Europe traversait pour sa part une véritable crise de leadership.
S’exprimant ce mardi 10 décembre au cours d’un programme organisé par l’université Bilkent d’Ankara à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’Homme, Recep Tayyip Erdogan a notamment évoqué ses relations avec d’autres dirigeants internationaux.
Il a constaté dans ce contexte que certains avaient «un agenda caché» alors que d’autres étaient ouverts.
Il a notamment parlé de ses homologues russe – Vladimir Poutine – et américain – Donald Trump. Concernant ce dernier, il a affirmé que le Président des États-Unis appartenait au second groupe.
«Il dit de manière claire ce qu’il pense. Il me parle très clairement et je fais de même avec lui», a indiqué le Président turc.
Pour ce qui est de Vladimir Poutine, Recep Tayyip Erdogan a fait remarquer que, lors de leurs entretiens, ils examinaient ouvertement les démarches à faire et les objectifs à atteindre.
«Je suis convaincu que nous parviendrons ensemble à rétablir la paix dans la région», a-t-il indiqué.
Il a ajouté qu’ils ne se cachaient rien lors de leurs négociations.
Mais Recep Tayyip Erdogan a été bien plus réservé à l’égard des dirigeants européens.
«En Europe, il existe un sérieux problème de leadership. « Ce dirigeant est le meilleur exemple en Europe »: je ne me trouve pas le courage de le dire», a-t-il noté.
Le Président turc a fait un discours pour célébrer la Journée mondiale des droits de l’Homme et le 71e anniversaire de l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’Homme des Nations Unies.