«C’est une expérience choquante». Alors que les spécialistes évaluent comme probable une nouvelle éruption sur White Island en Nouvelle-Zélande, un secouriste a livré son témoignage de cette scène de complète désolation sur place, la comparant à celle… de l’accident de Tchernobyl.
Un secouriste déployé sur les lieux de l’éruption meurtrière d’un volcan en Nouvelle-Zélande a comparé l’ampleur du désastre à la catastrophe nucléaire de Tchernobyl. Le dernier bilan humain de l’éruption fait état de 14 morts, dont huit disparus.
«C’était comme dans la mini-série Chernobyl», a déclaré aux chaînes locales Russell Clark, en référence à la série à succès de HBO sortie en mai dernier et relatant la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, en 1986.
«Tout était recouvert de cendres. Il y avait un hélicoptère sur l’île qui était manifestement là au moment de l’éruption, avec ses hélices détruites. C’est une expérience choquante. [..] Je ne peux qu’imaginer ce que c’était pour les gens qui étaient là à ce moment-là, ils n’avaient nulle part où aller, cela a dû être une expérience absolument terrible pour eux», a-t-il poursuivi. «C’était assez dévastateur [car] nous n’avons trouvé aucun survivant sur l’île».
Il est fort probable que le volcan de White Island en Nouvelle-Zélande éclate à nouveau dans les prochaines 24 heures, ont averti les volcanologues. Cela perturberait davantage les efforts pour récupérer les corps des huit personnes disparues probablement mortes lors de la première éruption plus tôt cette semaine.
Selon le dernier bilan, la catastrophe naturelle a fait 14 morts, dont huit disparus, considérés par la police néo-zélandaise comme étant décédés. Une enquête criminelle a été ouverte visant à savoir pourquoi 47 personnes étaient sur l’île à ce moment-là, alors que le niveau de menace du volcan avait été relevé la semaine dernière.