Il y a quatre ans, l’actuelle secrétaire d’État pour l’Égalité femmes-hommes qui défend aujourd’hui la réforme des retraites de son gouvernement ne semblait pas du tout favorable au durcissement des règles du départ à la retraite, comme le montre un tweet déterré sur son compte.
En plein mouvement de contestation sociale contre le projet de réforme des retraites, un ancien tweet de Marlène Schiappa a été retrouvé.
En 2015, celle qui se range aujourd’hui parmi les défenseurs de la réforme des retraites écrivait notamment: «Après 50 ans on ne t’embauche plus mais le @medef veut que tu partes à la retraite à 67 ans… Pendant 17 ans, tu fais quoi?».
Après 50 ans on ne t'embauche plus mais le @medef veut que tu partes à la retraite à 67 ans… Pendant 17 ans, tu fais quoi ?
— 🇫🇷 MarleneSchiappa (@MarleneSchiappa) May 23, 2015
Une interrogation qui n’est pas passée inaperçue aux oreilles de plusieurs politiques, dont Adrien Quatennens de La France insoumise (LFI) et Jordan Bardella du Rassemblement national (RN).
C’est vrai ça ! @MarleneSchiappa a raison ! Pendant 17 ans, tu fais quoi ?!
➡️ La #reformesdesretraites par points va faire de l’âge pivot une variable d’ajustement qui se décalera toujours dans le temps, aggravant le chômage aux deux extrémités de la vie active. Retrait ! https://t.co/0iUt73teX1— Adrien Quatennens (@AQuatennens) December 12, 2019
Bien dit @MarleneSchiappa ! https://t.co/scwJGHiUjG
— Jordan Bardella (@J_Bardella) December 12, 2019
La semaine dernière, un autre tweet de Marlène Schiappa sur les retraites avait été exhumé. En 2010, l’actuelle secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes expliquait dans ce message, écrit sous la forme d’un dialogue avec sa fille, son opposition à une réforme des retraites.
https://twitter.com/DidierMaisto/status/1202465310252646402
Édouard Philippe a détaillé mercredi 11 décembre le contenu du futur système de retraite. Selon le plan dévoilé, l’âge légal restera à 62 ans, avec «un âge d’équilibre» progressivement amené à 64 ans et «un système de bonus-malus» pour inciter à travailler plus longtemps et équilibrer les comptes du système.