«Radicalisé dans sa pensée», voilà l’opinion qu’a partagée Éric Naulleau à propos d’Éric Zemmour dans Balance ton post. Lui témoignant son attachement, le chroniqueur a précisé que son collègue est «quelqu’un qui est sous contrôle des autorités et qui est aussi tout le temps confronté à un contradicteur».
Invité sur le plateau de Balance ton post sur C8, le chroniqueur Éric Naulleau, qui co-anime une émission avec Éric Zemmour, est revenu sur ce dernier en lui témoignant un attachement «humain» mais en reconnaissant leurs divergences idéologiques.
.@EricNaulleau revient sur son opinion d'Eric Zemmour #BalanceTonPost pic.twitter.com/0BOwRYaDJ2
— Balance Ton Post (@BalanceTonPost) December 12, 2019
M. Naulleau a assuré que «[sa] position n’a jamais varié» en 12 ans qu’ils travaillent ensemble. Et bien qu’il reconnaisse que son ami «s’est radicalisé dans sa pensée», «humainement, il est resté le même».
«Il se trouve que moi je suis ami avec Zemmour, je ne suis pas un robot, je ne peux pas me dépouiller de tout affect pour vous donner une opinion qui serait complètement froide, détachée», a-t-il insisté, admettant que «l’amitié [qu’il] lui porte complique en effet [son] jugement».
«Je manque peut-être d’objectivité parce que c’est quelqu’un que j’aime bien humainement», a-t-il expliqué.
Commentant la question de la «place qu’on donne» à Zemmour, M. Naulleau a rétorqué: «On ne lui a pas donné sa place».
«On n’a jamais mis un revolver sur la tempe de personne pour acheter un livre de Zemmour ou pour regarder une émission à laquelle participe Zemmour. Il fait de l’audimat, il fait des ventes en librairie, des gens se reconnaissent en lui, il faut savoir le respecter». Il a ainsi expliqué que son ami faisait partie d’«un courant d’opinion».
En outre, contrairement à ce que certains laissaient entendre sur le plateau de TPMP, «il n’a pas carte blanche!», a affirmé M. Naulleau. «Le CSA intervient très régulièrement, la chaîne CNews a demandé à ce que son émission soit en différé et l’a obtenu, c’est quelqu’un qui est sous contrôle des autorités et qui est aussi tout le temps confronté à un contradicteur», a expliqué le chroniqueur.
«Je n’ai jamais vu, sauf dans la Convention de la droite, Zemmour en roue libre. Je ne vois pas en quoi il est un scandale démocratique ou un scandale audiovisuel», a-t-il conclu.