Tête de série des géants des mers capables de briser une glace de trois mètres d’épaisseur, l’Arktika a réussi ses premiers tests en mer. La fin des essais est prévue d’ici mai 2020 après quoi ce bâtiment de plus de 173 mètres sera mis en exploitation.
L’Arktika, ce brise-glace nucléaire du projet 22220 et considéré comme le plus puissant au monde, a achevé avec succès la première phase de ses essais en mer, a annoncé samedi le service de presse du Chantier naval de la Baltique.
«Le 14 décembre, après la fin des tests dans le golfe de Finlande, le brise-glace Arktika est retourné à l’usine. Le programme de la première étape des essais a été mené avec succès», est-il indiqué.
Le passage aux générateurs diesel de secours a été vérifié, une vitesse indépendante de six nœuds a été atteinte. Les systèmes de communication, de navigation et de brise-glace se sont également avérés fructueux, est-il précisé.
Les essais en question ont été lancés jeudi et d’autres doivent être réalisés avant mai 2020, après quoi le bâtiment sera mis en exploitation.
Tête de série du projet 22220, le brise-glace LK-60Ya a été construit sur commande du conglomérat étatique nucléaire russe Rosatom. L’assemblage de deux autres navires, le Sibir et l’Ural, est actuellement en cours. En août dernier, un contrat portant création d’encore deux autres navires a été conclu entre l’usine et le géant du nucléaire russe.D’une puissance de 60 mégawatts, les brise-glaces du projet sont destinés à devenir les plus grands et puissants au monde. Leur vocation est d’assurer le leadership de la Russie dans l’Arctique.
Longs de 173,3 mètres et larges de 34 mètres, les géants en question pourront ouvrir la voie aux caravanes de navires, brisant la glace d’une épaisseur allant jusqu’à trois mètres.