La 26e conférence annuelle de l’Onu sur le climat, ou COP26, se tiendra à Glasgow, sous présidence britannique, du 9 au 20 novembre 2020.
A cette date, le Royaume-Uni aura vraisemblablement quitté l’Union européenne. Quelques semaines auparavant, des réunions préparatoire ou « pré-COP » se dérouleront en Italie. La COP26 s’annonce déjà très importante. C’est en 2020 que sont attendues les révisions à la hausse des engagements climatiques pris par les États en vertu de l’accord de Paris. Les contributions déterminées au niveau national (ou NDC’s dans le jargon onusien) adoptés jusqu’à présent mènent en effet la planète sur la voie d’un réchauffement de plus de 3°C d’ici la fin du siècle, loin de l’objectif de l’accord de Paris de contenir la hausse du mercure bien en deça de 2°C et si possible à 1,5°C. Elle interviendra aussi après une COP25 qui a accouché d’une souris sous présidence chilienne, dimanche à Madrid, malgré des négociations marathons.
Les 197 parties à l’accord de Paris (196 États + l’Union européenne) ont échoué, après avoir déjà reporté ce sujet en 2018 à Katowice (COP24), à se mettre d’accord sur des règles de mise en œuvre des marchés de crédit de carbone prévues par l’article 6 du traité. Ces marchés, s’ils sont efficients, pourraient contribuer à accélérer, en en diminuant les coûts, les efforts de réductions de gaz à effet de serre. Mais des règles floues et trop laxistes pourraient annihiler ces efforts. Le sujet, particulièrement technique, des marchés carbone reviendra donc hanter les négociateurs à Glasgow. Quant à la COP27, elle sera organisée en 2021 dans un pays africain mais on ne sait pas encore lequel. (Belga)