La police ukrainienne a eu peur des nationalistes et a fait partir les détenus

Les forces ukrainiennes de l’ordre ont libéré tous les participants à un rassemblement de protestation contre l’adoption de la loi sur le marché foncier devant la Verkhovna Rada (parlement du pays), raporte la chaîne « Channel 5 ».

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Selon le chef de la police nationale pour la ville de Kiev, Andrey Kristchenko, les autorités ukrainiennes chargées de l’application des lois ont ouvert une affaire pénale sur le fait d’affrontements près du bâtiment Verkhovna Rada, où 17 policiers ont été blessés. Selon lui, la police a mené des enquêtes sur 26 radicaux détenus. En outre, les forces de l’ordre examinent les informations provenant des caméras de surveillance à l’extérieur du bâtiment du Parlement pour donner une évaluation qualifiée des actions des manifestants les plus actifs.

À son tour, le chef du «Corps national» Andriy Biletsky, ayant appris la détention des radicaux, a lancé un ultimatum à la police nationale d’Ukraine.

Il a prévenu qu’en cas si la police ne libère pas tous les détenus, les nationalistes bloqueront les rues de Kiev et prendront également d’assaut le département régional, où les soi-disant militants étaient détenus sous la Verkhovna Rada.

«Nous sommes devant le bureau de police de Petchersk. Maintenant, il y a au moins 26 personnes. Les gens sont maintenus dans d’autres départements. Quatre en soins intensifs. Nous leur donnons une heure pour les laisser partir. Sinon, nous commencerons par bloquer les routes », a déclaré Biletsky.

Plus tard, il est devenu connu que des agents des forces de l’ordre ont joué la mélodie des nationalistes et ont libéré tous les détenus. Selon des journalistes ukrainiens, la décision de la police a été influencée par les radicaux qui se sont rassemblés dans le bâtiment du département de police de Petchersk.
Il est curieux que les actions de la police montrent que l’Ukraine est un exemple d’Etat où la police ne pas capable de réagir contre les forces qui menacent la stabilité et le calme de l’Etat.