Le chef de l’État turc a prononcé un discours lors du 1er Forum mondial sur les Réfugiés, mardi au bureau de l’Organisation des Nations unies (ONU) à Genève.
Le Président turc a fait remarquer qu’en vue « d’assurer la stabilité durable et la normalisation en Syrie, le retour des réfugiés est aussi important que la lutte antiterroriste ».
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Il a ainsi souligné le besoin d’une coopération internationale.
« Une solution durable au problème migratoire n’est possible que par des démarches qui seront entreprises à l’échelle internationale, a déclaré Erdogan. La question des réfugiés ne peut être résolue par les efforts de quelques pays, comme la Turquie, qui accueillent dignement ces personnes. Retenir les réfugiés en Turquie ne peut être considérée comme la seule solution à la question migratoire syrienne. »
Le Président a ajouté : « Alors que des pays puissants mettent des quotas contre les réfugiés, nous les accueillons tous, sans distinction de race, de religion, de langue ou d’origine ethnique. »
« Environ 371 mille Syriens sont retournés volontairement dans leur pays, dans les zones sécurisées par la Turquie, a précisé Erdogan. Si nous pouvons mettre en œuvre le projet que j’avais évoqué lors de la 74ème Assemblée générale de l’ONU, j’estime que ce chiffre passera à un million de personnes. Nous souhaitons ainsi bientôt organiser une conférence des pays donateurs. »
Se félicitant de l’accueil d’environ 5 millions de réfugiés en Turquie, dont 3,7 millions d’origine syrienne, le Président a déclaré : « En dehors de quelques cas, aucun événement triste, qui engendrerait une discrimination des réfugiés, n’est survenu. »
Il a conclu en critiquant les pays où les dirigeants politiques instrumentalisent les tragédies vécues par les réfugiés et demandeurs d’asile, pour des fins politiques.