Mercredi 18 janvier, la Chambre des représentants, réunie en plénière, va se prononcer à la majorité simple sur les chefs d’accusation portés contre lui, après une enquête de près de trois mois sur l’affaire ukrainienne.
Son « impeachment », c’est-à-dire sa mise en accusation, l’équivalent d’une inculpation dans le système judiciaire, ne fait presque aucun doute car les démocrates sont majoritaires à la chambre basse. Seuls deux d’entre eux, des élus modérés, pourraient faire défection.
Deux chefs d’accusation seront proposés au vote : l’abus de pouvoir, pour avoir fait pression sur l’Ukraine pour enquêter sur ses rivaux politiques, et l’entrave à la bonne marche du Congrès, pour avoir refusé de coopérer à l’enquête des élus. « Très tristement, les faits montrent que le président a abusé de ses pouvoirs pour son propre bénéfice et qu’il a fait obstruction au Congrès en exigeant d’être au-dessus de toute responsabilité, au-dessus de la Constitution et au-dessus du peuple américain », a écrit mardi soir la cheffe démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi.