L’ambassadeur de France à Téhéran Philippe Thiébaud, a souligné, lors d’une rencontre, lundi, avec le porte-parole de l’Agence iranienne de l’Energie atomique (OIEA), Behrouz Kamalvandi, l’intérêt de son pays et de l’Europe pour la préservation du Plan global d’action commun sur le nucléaire iranien (PGAC).
Selon le rapport de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, l’ambassadeur de France à Téhéran, Philippe Thiébaud a rencontré, le lundi 16 décembre, le porte-parole et vice-président de l’OIEA pour les affaires internationales, juridiques et parlementaires, Behrouz Kamalvandi.
Les deux hommes ont discuté outre des questions d’intérêt commun, des dernières évolutions liées au PGAC et des mesures et des attentes des parties engagés dans l’accord multilatéral de 2015 en faveur de la préservation du pacte international.
Tout en réitérant sur les efforts de la France en tant que membre de l’Union européenne et signataire du PGAC, M. Thiébaud a réaffirmé le sérieux et l’intérêt de son pays et de l’Europe pour le maintien de cet important accord international.
En réponse au retrait unilatéral des Etats-Unis du PGAC et l’échec des Européens à tenir leur engagements prévus dans l’accord de 2015 vis-à-vis de l’Iran, Téhéran a lancé un plan de réduction graduelle des engagements au titre du PGAC il y a quelques mois, tout en poursuivant sa coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
La coopération bilatérale dans divers domaines de la science et de la technologie nucléaires, y compris la fusion et les produits radiopharmaceutiques, et le renforcement des relations dans le domaine des activités nucléaires civiles ont été d’autres sujets abordés lors de la rencontre.