Attentat déjoué à la base d’Evreux. L’ex-soldat radicalisé jugé en février

Le 5 mai 2017, cet homme avait été interpellé aux abords de la base aérienne d’Évreux tenue de combat, cet homme portait les insignes de l’État Islamique. Un fusil à pompe, deux revolvers à poudre et trois couteaux de commandos avaient été retrouvés cachés dans un fourré.

Il avait revendiqué son projet dans un courrier envoyé avant son arrestation à un journal belge et à l’AFP.

Je m’appel (sic) Alain F., soldat musulman défendant ma patrie : l’État islamique. C’est moi qui est (sic) préparé avec l’aide d’Allah l’attaque contre la base militaire aérienne (BA 105) d’Evreux Fauville, écrivait-il dans ce message d’une page et demie, mêlant critiques contre la France et propos religieux confus.

Quittant l’armée en 2013 après dix ans de service, il s’était ensuite radicalisé après la mort de sa compagne. Ce décès a été très douloureux pour vous, il y a eu un basculement à ce moment-là, a rappelé le tribunal lundi, lors d’une brève audience pour statuer sur sa détention provisoire.